À quelques semaines d’échéances électorales importantes, très peu d’électeurs sont informés de ce qui se cachent derrière le vote électronique :

  • les ordinateurs de vote (ou machines à voter) : l’électeur reste physiquement présent dans le bureau de vote mais utilise un écran tactile à la place du papier. Ces machines enregistrent les votes et les dépouillent mais ne s’occupent pas de l’identification de l’électeur ni de son émargement. Plusieurs modèles sont autorisés par le ministère de l’intérieur depuis 2004.

  • le vote par Internet, qui reste marginal en France, s’effectue depuis n’importe quel ordinateur. Ici le système s’occupe également de l’identification et de l’émargement du votant.

Cela faisait plusieurs années qu’une libéralisation de Java) par Sun était dans les cartons ; depuis début 2006, on savait que cette rumeur devait - dixit le CEO de Sun - prendre forme d’ici la fin de l’année.