En tout cas, « non au vote électronique » dans les conditions actuelles.

Cela peut paraitre bizarre pour quelqu’un qui travaille dans les NTIC de refuser une évolution technologique, mais quand une évolution technique est une régression démocratique, il faut savoir dire non. Le vote électronique pose un certain nombre de problèmes, qui en l’état actuel ne sont pas résolu :

  • Sécurité du vote : ces machines sont de vraies « boites noires », il y a, actuellement, trop peu de garanties sur la sécurité de transmission et le stockage des votes sur le serveur de destination.

  • Impossibilité de vérifier le programme contenu dans ces machines : qu’est-ce qui assure que le programme certifié par le gouvernement est le même que celui présent dans la machine.

  • Il devient impossible pour un citoyen (avec un niveau scolaire de 3ème), de contrôler le vote de bout en bout.

  • En cas de problème dans un bureau de vote, avec certaines machines, il devient impossible de refaire un décompte manuel des voix.